L’épicurisme est un courant de littérature occidentale qui a pour objectif principal l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C’est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être qualifiée d’hédonisme raisonné ou d’eudémonisme. La suprême félicité est de ne pas souffrir dans son corps et de ne pas être troublé dans son âme. Le sage recherche les plaisirs en repos.
L’épicurisme, c’est quoi ?
L’épicurisme est une doctrine philosophique qui tire son nom d’Épicure, le fondateur. C’est comme système de morale qu’elle est célèbre. L’épicurisme a un but essentiellement pratique, qui est de maîtriser les moyens de rendre l’homme heureux. Aussi la morale tient-elle, dans cette doctrine, une place dominante. La logique et la physique lui sont subordonnées et ne servent qu’à la préparer. Pour d’amples informations, consultez le site que veut dire
En effet, le plus grand obstacle à la félicité humaine est la crainte d’un monde surnaturel; il faut une philosophie pour chasser cette crainte et pour enseigner que rien hors de nous ne s’oppose à notre bonheur. Mais la physique suppose des règles qui permettent de séparer le vrai du faux; il appartient à la canonique de fixer ces règles. L’œuvre de la morale sera de déterminer ensuite la notion du bonheur. La morale épicurienne a en effet son fondement dans la sensation interne du plaisir et de la douleur; le plaisir nous est propre et constitue le bien, la douleur nous est hétérogène et est le mal. Rechercher l’un, fuir l’autre, tel est le devoir des humains; en cela consiste la sagesse ou la vertu, dont le principal attribut est la prudence.
Morale épicurienne.
La morale a pour finalité de bien définir le souverain et de rendre l’humain heureux. Nous dépendons nous-mêmes, nous sommes libres, et comme rien ne s’oppose à notre bonheur, nous en pouvons être les propres artisans.
Quel est le souverain bien que doit rechercher l’homme? Epicure nius répond : le plaisir. Mais il faut distinguer deux types de plaisirs: l’un qui nous assure le repos, le calme, la béatitude, le plaisir en repos; l’autre qui est rapide et passager, le plaisir en mouvement. Le premier est exempt de toute inquiétude, l’autre n’est qu’un ordre de la nature à satisfaire des besoins insatiables.
La suprême félicité consiste pour l’homme à ne pas souffrir dans son corps et à ne pas être troublé dans son âme. Le sage recherche les plaisirs en repos.
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